劉湘濱:救災亂 馬須負最大責任



莫拉克颱風第七日(2009.08.14):迄今統計死亡人數超過120人,其中高雄縣甲仙鄉小林村罹難者估計有380人,整體死亡人數上修500人以上,並造成7000多人無家可歸,財產損失超過500億元。

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劉湘濱:救災亂 馬須負最大責任


更新日期:2009/08/13 04:09



指揮體系 馬搞不清楚


記者鄒景雯/專訪


前陸軍副司令劉湘濱中將曾在國安會任內投入九二一救災工作,他昨日指出,八八水災迄今已經好幾天了,中央政府應該回答,災區指揮系統建立了嗎?救災部隊整合投入了嗎?十年前的九二一都可以做到,為什麼現在反而大退步做不到?馬英九總統做為三軍統帥必須負起最大責任!


劉湘濱表示,馬總統跑到第一線去打電話給台北市消防局長,顯示他連指揮體系都搞不清楚,他不知道總統要幹什麼?行政院長、內政部長也搞不清狀況,國安會則在睡覺。CNN批評台灣政府救災救得亂七八糟、七手八腳,這翻成中文就叫無政府狀態,因此大家只有自求多福,災民全都活該。


劉湘濱強調,大型救災最重要的第一步是重建指揮系統,因為大型災害已把原來的行政系統摧毀掉了,地方政府也成了受災戶,因此必須重建架構,看看美國等其他國家,遇到這種情況一定由軍隊下去,因為軍隊有現成的指揮系統,九二一地震就是陸軍總司令當災區總指揮官,但現在連組織都沒有,這個政府在救什麼災?


整合動員 無政府狀態


他質疑,看看現在總統身邊跟著什麼人?竟是候選人!總統居然拿起電話打給台北市消防局長,這不是天大笑話嗎?將來這可以當成錯誤示範的教材。劉兆玄孤家寡人跑去睡高雄國軍英雄館,一點用也沒有,因為他們根本沒有救災部隊可指揮,所謂的中央應變中心、前進指揮所當然沒有功能,只是給媒體照相用的,甚至比電視台都不如,所以一出事情,就中央推地方,地方推中央,中央連組織架構都沒重建出來,還推什麼?地方都垮了還怎麼怪?他們乾脆去怪小林村村長好了,怪他們為什麼不自救?他因此痛斥,官僚真是可惡!


劉湘濱說,國防部公開講他們要什麼我們就做什麼,這是因為沒賦予他任務,當然變被動,誰能賦予他任務,只有總統,總統做為三軍統帥不把部隊叫出來,行政院怎麼用?這是總統職責,國安會竟說不關他們的事。


他批評,如果軍隊不丟下去,別的不說,連通訊都有問題,一直到第四天,大家叫了以後,才把特戰隊丟到小林村等山區,這是第二天就該做的事,軍隊下去後才知道狀況,九二一的第一天就投了一萬多軍隊下去,現在幾個人?這樣延遲還不可惡嗎?


他並說,更可惡的,馬做為總統,到了嘉義只想到以前台北市有救生艇,卻不知道旁邊就是陸戰隊,突擊舟多得是,而突擊舟的好處是底下橡皮不會被異物刮破,軍隊有裝備,因此有救災能力,他為什麼不用?


劉湘濱氣憤表示,無知就會自大,馬以為他法律系畢業的,以為很懂法,說緊急命令不需要,大家看著到時候一大堆問題會出來,災害防救法只能救局部災害,把工分得很細,與大型災害完全不搭軋,沒有緊急命令,許多行政程序會有問題,最後要復建,後面的問題還更大。例如要修橋,按行政程序慢慢走,兩年也蓋不起來,預算執行也會有問題,災民真的會氣死。


情形失控 還不知檢討


他指出,美國國務院特別強調美國部隊已經待命,但台灣沒有要求,是因為看到台灣軍隊沒動,「可能以為台灣的部隊都死光了」,美國會表態是因為看不下去了,九二一時美國只派救難隊來,這次他們為什麼要部隊待命?這個話難道聽不懂嗎?表示你已經失控了,還不知檢討嗎?一個國家遇到這麼大的災害,軍隊到現在未投入,現在零零星星的部隊是沒有用的,這責任是誰的?就是馬英九。

Cinéma: LE MIROIR DES MÉMOIRES ENFOUIES




June Tsai


PHOTOS AIMABLEMENT FOURNIES PAR ARS FILM PRODUCTION


Les lettres écrites à une jeune fille de Hengchun, au sud de Taiwan, par son amoureux rentré au Japon en 1945, à la Rétrocession. Parviendront-elles à leur destinataire ?

>> Sorti dans les salles au mois d’août, Cape No.7, le premier long métrage du réalisateur Wei Te-sheng, connaît un succès sans précédent. Avec le message de tolérance qui transparaît de sa peinture à la fois touchante et truculente de la société insulaire, le film marque d’une pierre blanche l’histoire du cinéma insulaire.

Beaucoup pensent encore qu’il s’agit d’un miracle. En moins de 3 mois, Cape No.7 de Wei Te-sheng [魏德聖] a généré 13,5 millions de dollars américains, faisant même mieux que Lust, Caution d’Ang Lee [李安]. Aujourd’hui, Cape No.7 est encore à l’affiche dans de nombreuses salles et c’est le film taiwanais le mieux vendu dans toute l’Asie.

L’ampleur de ce succès a surpris. D’abord les producteurs, qui se sont toujours plaints de la relative médiocrité des longs métrages insulaires, mais aussi l’ancienne génération, toujours un peu imperméable à la culture des jeunes. Les médias, eux, n’ont pas hésité à qualifier de « mouvement national » le fait d’aller voir ce film. Inutile aussi de dire que le petit village dans lequel se déroule l’action, dans le sud, a été submergé de curieux.



Le réalisateur Wei Te-sheng fait se croiser l’identité taiwanaise contemporaine et la mémoire complexe de la période coloniale japonaise.

Le titre Cape No.7 fait référence au quai sur lequel une jeune fille de Hengchun attendait le Japonais dont elle était tombée amoureuse. Forcé de la quitter à la capitulation du Japon en 1945, qui met fin à la période coloniale de Taiwan, l’homme écrit à la jeune Taiwanaise 7 lettres, qu’il ne trouve jamais le courage d’envoyer. Soixante ans après, la fille de ce Japonais trouve ces lettres et décide de les faire parvenir à son destinataire. Pendant ce temps, à Hengchun, Aga, un chanteur de rock à la carrière en panne, revient au village après plusieurs années passées à Taipei. Son beau-père, un élu local, est déterminé à monter un groupe qui doit jouer en ouverture du concert d’une star du rock nippon qu’il a eu tout le mal du monde à faire venir. Le groupe doit être prêt en 3 jours et le film raconte ces 72 heures.

« Au tout début, les films taiwanais étaient produits par le gouvernement qui recherchait une reconnaissance internationale à travers le cinéma, explique Khan Lee [李崗], producteur et réalisateur. Par la suite, ils ont été conçus pour figurer dans les festivals internationaux. Aujourd’hui, les réalisateurs sont plus enclins à faire des films pour le public local, et Cape No.7 en est un excellent exemple. Son succès n’a rien à voir avec une campagne de publicité ou une reconnaissance internationale. Tout a fonctionné par le bouche à oreille. »

Un succès pour le réalisateur, Wei Te-sheng, qui travaille dur depuis longtemps, mais n’avait pas obtenu la reconnaissance de ses pairs. Né en 1968, il se passionne pour le cinéma dès ses jeunes années. Après des études d’ingénierie mécanique, il décide de sauter le pas en 1993 et, sans aucune formation, il devient l’assistant du célèbre réalisateur taiwanais Edward Yang [楊德昌] (1947-2007). Il réalise quelques courts métrages bien accueillis par la critique mais son premier projet de long métrage Seediq Bale, consacré à Mona Rudao, un guerrier aborigène qui monta une insurrection contre l’occupant japonais, ne trouve aucun producteur. Furieux, Wei Te-sheng décide alors de tourner Cape No.7 pour prouver qu’il est capable de réaliser une œuvre commerciale. Il hypothèque sa maison et produit le film le plus cher de l’histoire du cinéma insulaire.

Plutôt que de signaler un renouveau de la production insulaire, « le succès de ce film est à rechercher dans la manière touchante dont est mise en scène l’identité taiwanaise et les différents éléments qui la composent, à une époque où les temps politiques et économiques sont difficiles », estime le réalisateur Wu Nien-jen [吳念真]. La presse et les critiques insulaires sont d’ailleurs unanimes de ce point de vue, qualifiant tour à tour le film de « lettre d’amour à Taiwan », de « mise en scène esthétique de la culture populaire » ou encore de « parfaite description de la réalité psychologique d’une conscience taiwanaise émergente ».

Pour Stone Shih [石計生], qui enseigne la sociologie à l’Université Soochow à Taipei, la popularité du film s’explique par la mise en scène de la vie quotidienne dans le sud de l’île, là où l’identité taiwanaise est la plus forte et la plus vivace. Le réalisateur décrit avec une vigueur subtile cette réalité identitaire complexe. Cet aspect du film permet, poursuit l’universitaire, de comparer Wei Te-sheng aux deux autres grands réalisateurs insulaires qui se sont attaqués à ce sujet épineux : Hou Hsiao-hsien [侯孝賢] et Edward Yang. Mais selon certains critiques, c’est l’approche ouverte et directe que Wei Te-sheng a de cette question qui le rend foncièrement différent des deux précédents.



Cape No.7 conte l’histoire de la formation, en 3 jours, d’un groupe de rock composé de personnages savoureux qui reflètent la diversité insulaire.

D’autres considèrent encore que le caractère unique de ce film réside dans l’image qu’il donne de la colonisation japonaise, la décrivant pour la première fois sous un angle autre que celui de l’occupant ou de l’ennemi. « Il existe un rapport complexe d’amour et de haine entre l’île et son ancien colonisateur, et j’ai voulu revenir à cette période de sentiments contradictoires et complexes », déclarait Wei Te-sheng lors d’une conférence de presse en septembre dernier. Jusqu’ici, seul Edward Yang, avec son film Yi Yi, qui n’a d’ailleurs jamais été diffusé dans l’île, osa présenter les liens qui unissent Taiwan et le Japon sous un jour favorable. La réalité est que bon nombre de spectateurs de l’ancienne génération ont fondu en larmes à l’évocation de ces mémoires muettes enfouies dans leurs souvenirs.

La force de Cape No.7 est de rendre compte de la réalité kaléidoscopique de l’identité insulaire sans jamais prendre parti. Le choix du petit village de Hengchun est emblématique de cette démarche, avec ses vieux murs d’une autre époque qui contrastent avec la modernité de l’hôtel 5 étoiles construit face à la plage. La galerie de personnages est plus symbolique encore de cette diversité ethnique avec le policier aborigène, le commercial d’origine hakka, le vieux postier âgé de 80 ans, la jeune pianiste anticonformiste et l’élu local aux allures de gangster. Autant de personnages représentatifs de la société actuelle et qui évoluent dans des situations des plus pittoresques mais décrites avec une exactitude confondante, tout cela sur fond d’exode rural et de déshérence sociale.

Pour Wei Te-sheng, le succès qu’a rencontré son œuvre n’est en fait que le reflet de l’énergie potentielle que détient la société taiwanaise. « Ce que veut Taiwan est un consensus sur la question identitaire. Une fois qu’il sera construit, une énergie sans précédent se libérera. » ■

渡海之後–第三屆蔡瑞月舞蹈節





◎吳叡人
—為Eleo Pomare,石井綠,以及蔡瑞月而寫

“ I’ve known rivers:
Ancient, dusky rivers.

My soul has grown deep like the rivers.”
–Langston Hughes


渡海之後,妳望見什麼?妳聽見什麼?
妳的笑顏如花綻放了嗎?妳的自由如山嶺綿延了嗎?
日光在風中湧動
雨水在日光中飛舞
彩虹在妳美麗的眼中掠過,向妳宣告
妳獲得幸福了嗎?

沒有沒有,渡海之後還是渡海,黑水溝之後是永夜
大西洋之後是虛空,沒有沒有,渡海之後還是渡海
還是渡海妳渡過相思樹海棉花田妳渡過長長的藍調
妳數過稻穗百合妳的淚水流出那憂傷憂傷的芝加哥河
河水流向島外之島在那裡我們革命並建立養豬的農莊
然後妳乘坐貝殼出海航向空白航向遺忘航向雙手永遠的顫抖


(妳獲得幸福了嗎?
沒有沒有,渡海之後還是渡海)

那就讓我向妳伸手吧,我的舞者讓我們一起渡海
坐著妳的貝殼我的芝加哥河
永遠永遠,漫長漫長的渡海


「沒有幸福,就夢見幸福吧
沒有救贖,就想像救贖吧
用我黑色的身體,用妳被烙印的雙腳
用我們的羞辱舞動榮耀吧
讓奴隸的脈搏歌唱解放吧」


那就讓我向妳伸手吧,我的舞者讓我們一起渡海
坐著妳的貝殼我的芝加哥河
永遠永遠,漫長漫長的渡海


我們一起渡海了
我們的靈魂獲得了重量
我們會找到許諾的土地

(2008/10/20,南港)



§ 第三屆蔡瑞月舞蹈節-青春男女‧玫瑰告白
2008 TSAI JUI-YUEH DANCE FESTIVAL III
§ 地點-蔡瑞月舞蹈研究社(台北市中山北路二段46巷跳舞咖啡廳入場)
http://www.dance.org.tw/modules/news/

§ 時間
10/31(五) 8:00 PM
11/1 (六) 8:00 PM
11/2 (日) 3:00 PM

§ 票價 – 為尊重觀賞品質 數量有限 敬請把握
全票-NTD 600
學生票憑證-NTD 450
團體票(20人以上):9折優惠
凡於跳舞咖啡廳消費200元以上者-即可享有九折優惠

§ 購票-兩廳院窗口代辦

§ 演出單位-台北越界舞蹈團、陳書芸舞蹈團、蕭靜文舞蹈團

§ 藝術指導-美國 埃立歐.波瑪爾舞蹈公司、日本 折田克子舞蹈團

§ 主辦單位-財團法人台北市蔡瑞月文化基金會

§ 協辦-蔡瑞月舞蹈研究社(台北市政府委託財團法人台北市蔡瑞月文化基金會辦理)

§ 藝術總監-折田克子

§ 製作人-蕭渥廷

§ 編舞家-石井綠、蔡瑞月、埃立歐‧波瑪爾(Eleo Pomare)、張曉雄、陳書芸、蕭渥廷

蔡瑞月舞蹈社:以入世的舞蹈愛我們的下一代

青春正甜「莓」,童年不失色
啟動「愛孩子100」行動
達成每年巡演「失色的紅草莓」百場並邁向千場的目標
蔡瑞月舞蹈社舉辦:http://www.dance.org.tw/modules/news/

◆以下引自石計生長文〈那玫瑰所指向的慈悲空間— 關於紀露霞、蔡瑞月和蕭渥廷的藝術與救贖〉片段:

蕭渥廷說:「我不是在發表作品,而是在公共空間裡行動。」

「我放棄傳統的表演形式由上而下,我丟你撿的舞蹈表演模式,我真正在乎的是能開發多少民眾的行動力,去關懷生活中的議題。」

當一九九四年蔡瑞月手創的中華舞蹈社面臨市府拆除時,蕭渥廷,在滂陀大雨中把自己吊懸在空中二十四小時進行抗議後,這《我家在天空》的戲碼讓她發現了舞台之外的新的實踐舞蹈世界觀,這混合(有時也分離)了行動藝術、裝置藝術、教化劇場和舞蹈藝術本身的新的天地。接下來幾年的聲援雛妓的「雛菊踩街行動劇場」、「反核四」等劇碼,到二00二至二00八間到台灣各國中小學演出的《失色的紅草莓》劇碼,針對目前氾濫嚴重的毒品、中輟、家暴、網路援交、雛妓等問題,通過戲劇來呈現問題,教化青春心靈。

「這種意圖確實在你的作品中感覺強烈,但是教化的作品要做得好很難,因為它必須脫離意識型態的束縛,並且以好的象徵手法表現出寫實的深度。以我的理解,最好的藝術家在這塊都是不思而得的,是完全吸納了藝術教養、現實生活的經驗和夢想可及或不可及的遙遠而得的直覺,或說是直觀表現出來。蕭老師,在雛妓救援舞劇碼中,您是如何想到開場那驚心動魄的身體塗滿泥巴的表情呆滯的少女一直塞饅頭的一幕呢?」問問題的同時,我感受到庭中沙沙作響的龍眼樹吹來的風,讓它從耳邊的線條過去。

蕭渥廷沈吟一會兒說:「就跳舞這件事,舞者本身常常被美麗的舞蹈語彙所綁架。美學是舞者、編舞者的一種基礎學習,憧憬不是在舞台上,而在現實裡。我的舞者必須通過舞碼學習社會性的生命課題,在美學之外。」

蕭渥廷接著說:「怎樣叫直覺我也說不清,它就是這樣出來了。當我閱讀勵馨基金會所提供的雛妓案例時,不敢令人置信的是台灣雛妓問題的嚴重性。那名原住民女孩十幾歲時,經過媽媽的友人遊說轉介,被帶到台北,說要來找工作,其實是推入火坑,她在驚嚇中被迫接客。我讀到時覺得內心最後一塊安定的地方被瓦解了,衝擊非常大。這女孩拼命想逃出,卻不認得字。她於是想盡辦法從不同的恩客那裡學到不同的字,學了很久,才寫下來:『爸爸趕快來救我回家!』八個大字,一天早上交給一個常去信得過的恩客帶出去。父親和警察很快搶救出這雛妓,她父親趕來時,不敢相信女兒竟被推入火坑,父女抱頭痛哭。通過這樣的感動與堅持行動之必要,我腦海裡就閃過一幕,或許那就是你說的直覺,舞蹈行動劇的場景:以身體塗滿泥巴的表情呆滯的少女一直塞饅頭,象徵著身體成為某些人慾望的戰場,即使已經承受不了,還是繼續地塞,就好像那些嫖客連續十幾個小時接力去蹂躪未成年的少女身體般。」

「愛本身對於被愛者而言是一種停頓。」我心裡閃過這個句子。◆

⊙主辦單位:財團法人台北市蔡瑞月文化基金會
⊙協辦單位:蔡瑞月舞蹈研究社營運管理處
⊙與會來賓:立法委員翁金珠女士、財團法人勵馨基金會執行長紀惠容女士、財團法人台灣兒童暨家庭扶助基金會執行長王明仁先生、東吳大學社會系石計生教授、蕭靜文舞蹈團團長蕭靜文、財團法人台北市蔡瑞月文化基金會 董事長蕭渥廷女士
⊙演出團體:蕭靜文舞蹈團
⊙舞碼:魔鬼花園、心酸酸、搖頭派對
⊙時間:2008年9月3日下午2點
⊙地點:玫瑰古蹟 蔡瑞月舞蹈研究社〈臺北市中山北路二段48巷10號,請由46巷進入〉

流程通告

1) 開場……………………………………………………………14:00
財團法人台北市蔡瑞月文化基金會 董事長蕭渥廷女士

2) 演出作品選粹…………………………………………………………. 14:05
○1 魔鬼花園
○2 心酸酸
○3 搖頭派對

3) 來賓致詞………………………………………………………………..14:35
○1 立法委員翁金珠女士
○2 財團法人勵馨基金會執行長紀惠容女士
○3 東吳大學社會系石計生教授
○4 財團法人台灣兒童暨家庭扶助基金會執行長王明仁先生
○5 蕭靜文舞蹈團團長蕭靜文女士

4) 頒獎典禮-為這群默默在校園演出的青年予以喝采…………………………15:05
張敏惠/黃中佑/徐詩菱/曾雅芬 /蔡宜靜

5) 「愛孩子100行動」之響應-藝術其實是句「動詞」…………………….15:10

6) 愛的交流席- 記者會………………………………………………….. ……15:20

◎ 聯絡人:吳怡穎 Tel:(02)2560-5724

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(1) 幸而有遺忘:http://www.cstone.idv.tw/index.php?pl=493&ct1=46
(2)那玫瑰所指向的慈悲空間— 關於紀露霞、蔡瑞月和蕭渥廷的藝術與救贖
http://www.cstone.idv.tw/index.php?pl=834&ct1=81

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